Démarche (2/3) La main tendue trahit  son  poids  dans  l'hypertrophie des  volumes.  Le   pied   s'étale,   énorme,   pour  bien assurer le contact avec le sol. Il s'agit   d'être   au    monde.  Et  pour  cela,  il  faut  le percevoir. Les yeux, les oreilles, le  nez  prennent  des proportions étranges en fonction de la  façon  dont  le personnage représenté les sollicite : écoute attentive, rêverie, observation … Les parties du corps  acquièrent peu à peu leur  totale autonomie.  La    sculpture     se    métamorphose    en symbole. Au bord de l'hermétisme. Mais toujours avec ce sentiment du bonheur d'être vivant. Le   travail   devient   plus   formel.   L'exploration  des capacités   expressives   de   la   distorsion   mène    à réinventer l'esprit du cubisme appliqué  à  la  pratique sculpturale. Mise en œuvre du principe d'équivalence :  le  volume
Tous droits réservés - 2015 - Michel Faup : merci de respecter le droit d’auteur  et le droit de citation