Démarche (2/3)La main tendue trahit son poids dans l'hypertrophiedes volumes. Le pied s'étale, énorme, pour bienassurer le contact avec le sol.Il s'agit d'être au monde. Et pour cela, il faut lepercevoir. Les yeux, les oreilles, le nez prennent desproportions étranges en fonction de la façon dont lepersonnage représenté les sollicite : écoute attentive,rêverie, observation …Les parties du corps acquièrent peu à peu leur totaleautonomie. La sculpture se métamorphose ensymbole. Au bord de l'hermétisme. Mais toujours avecce sentiment du bonheur d'être vivant.Le travail devient plus formel. L'exploration descapacités expressives de la distorsion mène àréinventer l'esprit du cubisme appliqué à la pratiquesculpturale.Mise en œuvre du principe d'équivalence : le volume