Les débuts (1/2) Lorsqu’il s’est agi de trouver  un  nom  pour  ce  site,  il  m’a fallu du temps. Et de  nombreuses  idées  jaillissaient.  Issues  du  grec.  Quelque  chose  qui aurait à voir avec la vie, l’énergie,  le surgissement. Mais aussi le lieu et le temps de cette création. Des mots compliqués,  des  mots  valises.  Des  mots que  je finissais par oublier avant de les avoir utilisés tant ils  gravitaient  loin de ce que signifiaient pour moi un site de présentation et un lieu de gestation d’oeuvres écrites ou plastiques. Atelier  privilégiait  le  volet  sculpture,  antre sonnait trop  ténébreux, caverne  amenait l ’idée  de  richesse,  d’étonnement (celui des inventeurs de Lascaux) mais manquait de joie. Et puis j’ai vu mon atelier depuis mon jardin, fenêtre  ouverte, au  printemps, l’accumulation de mes travaux environnée de verdure et de cistes en fleur. Vifpertuis. Tout droit sorti de mes souvenirs d’enfant. J’ai  découvert   le   Roman de Renart   à   8   ans.  Emerveillement.   Première émotion littéraire. Pas fondatrice : j’écrivais déjà. Mais révélatrice.  Deux  ans plus tard, je me lancerais dans un essai (trop) ambitieux : “ Du comportement des hommes, des animaux et  des  plantes ”.  Et je  ne  peux  m’empêcher  de penser, avec le recul, que cette  tentative  était  fille de la  découverte  de  ces récits animaliers. Je  ne  suis  pas Konrad Lorenz (je ne devais  connaître ses travaux qu’à la lecture  laborieuse  de  “ Les  Huit  péchés  capitaux  de  notre civilisation “ (1974)) et je n’avais que 10  ans ; mon  essai  fit  long  feu  tandis que Lorenz publiait en 1970 “ Essais sur le  comportement animal et humain : Les leçons de l'évolution de la théorie du comportement “ en 1970. Vifpertuis : en référence à Maupertuis,  la  demeure  de  Renart  le  goupil.  Vif pour l’énergie vitale. Pertuis pour l’entrée, dans son sens ancien. Tous droits réservés - 2015 - Michel Faup : merci de respecter le droit d’auteur  et le droit de citation Bassecour gouache1971